«Su familia se vio brutalmente sacudida por la muerte de su madre Julia Gay víctima de un bombardeo del bando nacional sobre la ciudad en 1938. El hecho dramático afectó a todos los hijos, pero especialmente a José Agustín, que puso a su hija el nombre de la madre perdida, y que en «Palabras para Julia», uno de sus más célebres poemas (musicado y cantado por Paco Ibáñez, Rosa León y Los Suaves, entre muchos otros) une voluntariamente, en amor y deseo, a las dos mujeres. En 1993, en el tomo Elegías a Julia Gay reunió todos los poemas de tema materno, principal en su primer libro, El retorno (1955) y en otro, muy posterior, en que pretendía cerrar esa vieja y fecunda herida, Final de un adiós (1984).»
Chanson d'automne est un des plus fameux poèmes de Paul Verlaine. Il a paru dans Poèmes saturniens. Sa première strophe a été utilisé par Radio Londres peu avant le débarquement de Normandie pour informer les résistants que celui-ci aurait lieu dans les heures suivantes:
Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon cœur D'une langueur Monotone.
Je vous vois encore ! En robe d'été Blanche et jaune avec des fleurs de rideaux. Mais vous n'aviez plus l'humide gaîté Du plus délirant de tous nos tantôts.
La petite épouse et la fille aînée Était reparue avec la toilette Et c'était déjà notre destinée Qui me regardait sous votre voilette.
Soyez pardonnée ! Et c'est pour cela Que je garde, hélas ! avec quelque orgueil, En mon souvenir, qui vous cajola, L'éclair de côté que coulait votre œil.
De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air, Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
Il faut aussi que tu n'ailles point Choisir tes mots sans quelque méprise: Rien de plus cher que la chanson grise Où l'Indécis au Précis se joint.
C'est des beaux yeux derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi, C'est, par un ciel d'automne attiédi, Le bleu fouillis des claires étoiles!
Car nous voulons la Nuance encor, Pas la Couleur, rien que la nuance! Oh! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor!
Fuis du plus loin la Pointe assassine, L'Esprit cruel et le Rire impur, Qui font pleurer les yeux de l'Azur, Et tout cet ail de basse cuisine!
Prends l'éloquence et tords-lui son cou! Tu feras bien, en train d'énergie, De rendre un peu la Rime assagie. Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où?
O qui dira les torts de la Rime? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
De la musique encore et toujours! Que ton vers soit la chose envolée Qu'on sent qui fuit d'une âme en allée Vers d'autres cieux à d'autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure Eparse au vent crispé du matin Qui va fleurant la menthe et le thym... Et tout le reste est littérature.
ÉCOUTEZ LA CHANSON BIEN DOUCE - Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire. Elle est discrète, elle est légère: Un frisson d'eau sur de la mousse!
La voix vous fut connue (et chère?), Mais à présent elle est voilée Comme une veuve désolée, Pourtant comme elle est encore fière,
Et dans les longs plis de son voile Qui palpite aux brises d'automne, Cache et montre au coeur qui s'étonne La vérité comme une étoile.
Elle dit, la voix reconnue, Que la bonté c'est notre vie, Que de la haine et de l'envie Rien ne reste, la mort venue.
Elle parle aussi de la gloire D'être simple sans plus attendre, Et de noces d'or et du tendre Bonheur d'une paix sans victoire.
Accueillez la voix qui persiste Dans son naïf épithalame. Allez, rien n'est meilleur à l'âme Que de faire une âme moins triste!
Elle est en peine et de passage, L'âme qui souffre sans colère, Et comme sa morale est claire!... Écoutez la chanson bien sage.
Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire. Elle est discrète, elle est légère: Un frisson d'eau sur de la mousse!
Simón Bolívar, Simón, caraqueño americano, el suelo venezolano le dio la fuerza a tu voz. Simón Bolívar, Simón, nació de tu Venezuela y por todo el tiempo vuela como candela tu voz. Como candela que va señalando un rumbo cierto en este suelo cubierto de muertos con dignidad
Simón Bolívar, Simón, revivido en las memorias que abrió otro tiempo la historia, te espera el tiempo Simón. Simón Bolívar, razón, razón del pueblo profunda, antes que todo se hunda vamos de nuevo Simón. Simón Bolívar, Simón, en el sur la voz amiga, es la voz de José Artigas que también tenía razón
Uma canção escrita nos finais do século XIX dando voz aos "canuts", os operários tecelões da seda de Lyon, que protagonizaram a primeira revolta operária da História em 1831 e inspiraram as correntes de pensamento operárias posteriores.
Pour chanter Veni Creator Il faut une chasuble d'or. Pour chanter Veni Creator Il faut une chasuble d'or. Nous en tissons Pour vous grands de l'Église, Et nous pauvres canuts N'avons pas de chemise.
C'est nous les canuts,
Nous sommes tout nus.
C'est nous les canuts,
Nous sommes tout nus.
Pour gouverner, il faut avoir Manteaux ou rubans en sautoir. Pour gouverner, il faut avoir Manteaux ou rubans en sautoir. Nous en tissons Pour vous grands de la Terre Et nous, pauvres canuts, Sans drap on nous enterre
C'est nous les canuts
Nous sommes tout nus !
C'est nous les canuts
Nous sommes tout nus !
Mais notre règne arrivera Quand votre règne finira Mais notre règne arrivera Quand votre règne finira Nous tisserons le linceul du vieux monde, Car on entend déjà la révolte qui gronde
"Les canuts, étant soumis à de rudes conditions de travail (ils travaillaient 18 heures par jour), se révoltèrent à de nombreuses reprises (cf. l'article détaillé la Révolte des Canuts). Leur première révolte d'octobre 1831 est considérée comme l'une des premières révoltes ouvrières. Ils occupèrent Lyon aux cris «Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant !». Le roi Louis-Philippe Ier envoya 20 000 hommes de troupe et 150 canons pour réprimer «l'émeute».
Le 14février1834, les Canuts se révoltèrent de nouveau en occupant les hauteurs de Lyon, et ils firent face pendant 6 jours à 12 000 soldats. Ils utilisèrent des traboules, passages obscurs qui permettent d'aller d'une rue à l'autre à travers les immeubles.
Une troisième insurrection aura lieu en 1848, au moment de la proclamation de la Seconde République, menée par les Voraces. La république permettra aux sociétés ouvrières de sortir de la clandestinité (association de type mutualiste ou coopératif).
Les mêmes Voraces mèneront une quatrième insurrection en 1849, en écho au soulèvement des républicains parisiens. Circonscrite sur le faubourg Croix-Rousse, elle sera violemment réprimée".