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O CASTENDO

TERRAS DE PENALVA ONDE «A LIBERDADE É A COMPREENSÃO DA NECESSIDADE»

O CASTENDO

TERRAS DE PENALVA ONDE «A LIBERDADE É A COMPREENSÃO DA NECESSIDADE»

Cristina Branco canta José Afonso: Avenida de Angola

Avenida de Angola
 
Dum botão de branco punho
Dum braço de fora preto
Vou pedir contas ao mundo
Além naquele coreto

Lá vai uma lá vão duas
Três pombas a descansar
Uma é minha outra é tua
Outra é de quem n'a agarrar

Na sala há cinco meninas
E um botão de sardinheira
Feitas de fruta madura
Nos braços duma rameira

Lá vai uma lá vão duas...

O Sol é quem faz a cura
Com alfinete de dama
Na sala há cinco meninas
Feitas duma capulana

Lá vai uma lá vão duas...
 
Quando a noite se avizinha
Do outro lado da rua
Vem Ana, vem Serafina
Vem Mariana, a mais pura

Lá vai uma lá vão duas...

Há sempre um botão de punho
Num braço de fora preto
Vou pedir contas ao mundo
Além naquele coreto

Lá vai uma lá vão duas...

Ó noite das columbinas
Leva-as na tua algibeira
Na sala há cinco meninas
Feitas da mesma maneira

Lá vai uma lá vão duas
Três pombas a descansar
Uma é minha outra é tua
Outra é de quem n'a agarrar

José Afonso

 

Para ver e ouvir Cristina Branco a cantar «Avenida de Angola» de José Afonso clicar AQUI e AQUI

                                                                   

adaptado de um e-mail enviado pelo Jorge

                                                                   

José Afonso canta Ary dos Santos: A cidade

A CIDADE

 

A cidade é um chão de palavras pisadas
a palavra criança a palavra segredo.
A cidade é um céu de palavras paradas
a palavra distância e a palavra medo.

A cidade é um saco um pulmão que respira
pela palavra água pela palavra brisa
A cidade é um poro um corpo que transpira
pela palavra sangue pela palavra ira.

A cidade tem praças de palavras abertas
como estátuas mandadas apear.
A cidade tem ruas de palavras desertas
como jardins mandados arrancar.

A palavra sarcasmo é uma rosa rubra.
A palavra silêncio é uma rosa chá.
Não há céu de palavras que a cidade não cubra
não há rua de sons que a palavra não corra
à procura da sombra de uma luz que não há.

Letra de José Carlos Ary dos Santos

Música de José Afonso

Para ver e ouvir José Afonso a cantar «A cidade» de Ary dos Santos clicar AQUI

 

Do Álbum:

adaptado de um e-mail enviado pelo Jorge

                                                                    

Luís Cília canta Georges Brassens: Pobre Martinho

Pauvre Martin

Avec une bêche à l'épaule
Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec, à la lèvre, un doux chant
Avec, à l'âme, un grand courage
Il s'en allait trimer aux champs

Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!

Pour gagner le pain de sa vie
De l'aurore jusqu'au couchant
De l'aurore jusqu'au couchant
Il s'en allait bêcher la terre
En tous les lieux, par tous les temps

Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!

Sans laisser voir, sur son visage
Ni l'air jaloux ni l'air méchant
Ni l'air jaloux ni l'air méchant
Il retournait le champ des autres
Toujours bêchant, toujours bêchant!

Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!

Et quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ
De labourer son dernier champ
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant

Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!
Pauvre Martin, pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps!

Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant
En faisant vite, en se cachant
Et s'y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens

Pauvre Martin, pauvre misère
Dors sous la terre dors sous le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Dors sous la terre dors sous le temps
Pauvre Martin, pauvre misère
Dors sous la terre dors sous le temps

Georges Brassens

 

Para ver e ouvir  «Pauvre Martin (Pobre Martinho)» de Georges Brassens:

  • 1972 - Luís Cília - "Pobre Martinho"  (1972 - Luís Cília na TV francesa canta "Pauvre Martin" de George Brassens, em português, na presença do próprio Brassens e de Paco Ibañez que o apresenta) 

 

Para Ler:

adaptado de um e-mail enviado pelo Jorge

                                                                    

Georges Brassens canta Victor Hugo: La légende de la nonne

La légende de la nonne

 

Venez, vous dont l'œil étincelle
Pour entendre une histoire encor
Approchez: je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor
Elle était d'Alanje, où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Il est des filles à Grenade
Il en est à Séville aussi
Qui, pour la moindre sérénade
A l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent
Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Ce n'est pas sur ce ton frivole
Qu'il faut parler de Padilla
Car jamais prunelle espagnole
D'un feu plus chaste ne brilla
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Or, la belle à peine cloîtrée
Amour en son cœur s'installa
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit : "Me voilà!"
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Il était laid : les traits austères
La main plus rude que le gant
Mais l'amour a bien des mystères
Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

La nonne osa, dit la chronique
Au brigand par l'enfer conduit
Aux pieds de Sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit
A l'heure où les corbeaux croassent
Volant dans l'ombre par milliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Or quand, dans la nef descendue
La nonne appela le bandit
Au lieu de la voix attendue
C'est la foudre qui répondit
Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Cette histoire de la novice
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent
Dans tous les couvents réguliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers

Paroles: Victor Hugo

Musique: Georges Brassens (1956)

Para ver e ouvir  Georges Brassens a cantar «La légende de la nonne» de Victor Hugo clicar AQUI

     Para ver e ouvir Barbara clicar AQUI   

Para Ler:

adaptado de um e-mail enviado pelo Jorge                                      

                                                                   

Georges Brassens - «Les copains d'abord»

Les copains d'abord
       
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord

Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la littérature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord

C'étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boétie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d'abord

C'étaient pas des anges non plus
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient toutes voiles dehors
Toutes voiles dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur credo, leur confiteor
Aux copains d'abord

Au moindre coup de Trafalgar
C'est l'amitié qui prenait l'quart
C'est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu'leurs bras lançaient des S.O.S.
On aurait dit des sémaphores
Les copains d'abord

Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait à bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore

Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qui ait tenu le coup
Qui n'ait jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord

Paroles et Musique: Georges Brassens 1964
© Editions musicales 57

 

Para ver e ouvir  Georges Brassens a cantar «Les copains d'abord» clicar AQUI e AQUI   

adaptado de um e-mail enviado pelo Jorge                                      

                                                                   

Georges Brassens canta Victor Hugo: Gastibelza

Gastibelza (l'homme à la carabine)

 

Gastibelza, l'homme à la carabine,
. . Chantait ainsi :
"Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ?
. . Quelqu'un d'ici ?
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne
. . Le mont Falu...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."

"Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine,
. . Ma señora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
. . D'Antequera,
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne
. . Comme un hibou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."

"Vraiment, la reine eût, près d'elle, été laide
. . Quand, vers le soir,
Elle passait sur le pont de Tolède
. . En corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne
. . Ornait son cou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."

Le roi disait, en la voyant si belle,
. . A son neveu :
"Pour un baiser, pour un sourire d'elle,
. . Pour un cheveu,
Infant don Ruy, je donnerais l'Espagne
. . Et le Pérou !
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."

"Je ne sais pas si j'aimais cette dame,
. . Mais je sais bien
Que, pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne
. . Sous les verrous...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."

"Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
. . De ce canton,
Je croyais voir la belle Cléopâtre,
. . Qui, nous dit-on,
Menait César, empereur d'Allemagne,
. . Par le licou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."

"Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe
. . Sabine, un jour,
A tout vendu, sa beauté de colombe,
. . Tout son amour,
Pour l'anneau d'or du comte de Sardagne,
. . Pour un bijou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . M'a rendu fou."

Paroles: Victor Hugo

Musique: Georges Brassens (1954)

note: Poème de 1837 («Guitare» pièce XXII du recueil «Les rayons et les ombres») légèrement transformé par Georges Brassens.

Para ver e ouvir  Georges Brassens a cantar «Gastibelza» de Victor Hugo clicar AQUI   

Para Ler, Ver e Ouvir:

adaptado de um e-mail enviado pelo Jorge                                      

                                                                   

Uma bela prenda para fãs de discos... 1001 CD's a partir da década de 50

     1001 CD's completos a partir da década de 50. Explorem bem este sítio na Internet. Aqui vão algumas dicas:

1 - Ao colocar a setinha do rato no nome do CD, espere um pouco nessa posição sem mexer o rato e vai aparecer a capa do CD. 

2 - Clicando no nome do CD, vai aparecer a relação das músicas desse CD que podem ser ouvidas.

3 - Clicando numa bolinha branca e preta do lado direito do nome da música, aparece uma nova janela com a letra da música.

                                                         

adaptado de um e-mail enviado pelo Raimundo                       

                            

Joan Baez canta «Joe Hill»

 
Joe Hill
                   
I dreamed I saw Joe Hill last night,
Alive as you and me.
Says I "But Joe, you're ten years dead"
"I never died" said he,
"I never died" said he.
                
"In Salt Lake, Joe," says I to him,
him standing by my bed,
"They framed you on a murder charge,"
Says Joe, "But I ain't dead,"
Says Joe, "But I ain't dead."
            
"The Copper Bosses killed you Joe,
they shot you Joe" says I.
"Takes more than guns to kill a man"
Says Joe "I didn't die"
Says Joe "I didn't die"
              
And standing there as big as life
and smiling with his eyes.
Says Joe "What they can never kill
went on to organize,
went on to organize"

From San Diego up to Maine,
in every mine and mill,
where working-men defend their rights,
it's there you find Joe Hill,
it's there you find Joe Hill!

I dreamed I saw Joe Hill last night,
alive as you and me.
Says I "But Joe, you're ten years dead"
"I never died" said he,
"I never died" said he.
 

 

 

Para ver e ouvir Joan Baez a cantar «Joe Hill» no Operation Ceasefire Concert em Washington DC a  24 de Setembro de 2005, clicar AQUI

 

adaptado de um e-mail enviado pelo Rogério

 

Joan Baez e Bob Dylan há 44 anos

With God On Our Side

 

Oh my name it is nothin'
My age it means less
The country I come from
Is called the Midwest
I's taught and brought up there
The laws to abide
And that land that I live in
Has God on its side.

Oh the history books tell it
They tell it so well
The cavalries charged
The Indians fell
The cavalries charged
The Indians died
Oh the country was young
With God on its side.

Oh the Spanish-American
War had its day
And the Civil War too
Was soon laid away
And the names of the heroes
I's made to memorize
With guns in their hands
And God on their side.

Oh the First World War, boys
It came and it went
The reason for fighting
I never did get
But I learned to accept it
Accept it with pride
For you don't count the dead
When God's on your side.

In a many dark hour
I've been thinkin' about this
That Jesus Christ
Was betrayed by a kiss
But I can't think for you
You'll have to decide
Whether Judas Iscariot
Had God on his side.

So now as I'm leavin'
I'm weary as Hell
The confusion I'm feelin'
Ain't no tongue can tell
The words fill my head
And fall to the floor
And if God's on our side
He'll stop the next war.

Para ver e ouvir Joan Baez e Bob Dylan a cantarem «With God On Our Side» clicar AQUI e AQUI          

adaptado de um e-mail enviado pelo Rogério

 

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