«y juzgará entre las naciones y reprenderá a muchos pueblos; y volverán sus espadas en rejas de arado, y sus lanzas en hoces; no alzará espada nación contra nación, ni se adiestrarán más para la guerra» (Isaias 1,4)
Sonó el teléfono a las 3.45 de la noche, la voz de un amigo preocupado y dolorido se preguntaba que podía hacer la comunidad internacional frente a los bombardeos de Israel, el 27 de diciembre del 2008 sobre la Franja de Gaza y la posterior invasión terrestre provocando muertes y graves daños a la población palestina, con los llamados "daños colaterales",utilizado para ocultar las masacres.
Israel trata de justificar los ataques por la escalada de violencia de los misiles lanzados por las milicias de Hamas contra poblados de colonos israelíes en territorio palestino ocupado.
Tras largas décadas el conflicto entre Israel y Palestina no tiene perspectivas de solución, a pesar de los intentos de diálogo y treguas que terminaron fracasando en el tiempo. El problema es que no quieren llegar a una solución del conflicto.
Los intereses económicos, políticos y militares de Israel y de los EE.UU desconocen las reiteradas resoluciones de la ONU para poner fin al conflicto y buscar una salida política y que se aplique la resolución del año 1948 sobre la constitución de dos Estados, el de Israel y Palestina.
En el tiempo transcurrido se ha constituido únicamente el Estado de Israel, país que en alianza con los EE.UU. se oponen por las armas a la constitución del Estado Palestino, invadiendo su territorio y asentando colonias judías, expulsando y marginando al pueblo palestino y utilizando métodos aberrantes como la tortura, el trato cruel y degradante y violando los derechos humanos; levantando un "muro infame" que divide a los pueblos sometiendo a los palestino a la marginalidad, la pobreza y el terror.
Nobel Prize-winning playwright Harold Pinter, who has died at the age of 78, strongly opposed the war in Iraq, calling it ''a bandit act.'' In a speech he gave in Sweden, he said President George W Bush and UK Prime Minister Tony Blair should be tried as war criminals for instigating the invasion.
The invasion of Iraq was a bandit act, an act of blatant state terrorism, demonstrating absolute contempt for the concept of international law. The invasion was an arbitrary military action inspired by a series of lies upon lies and gross manipulation of the media and therefore of the public; an act intended to consolidate American military and economic control of the Middle East masquerading - as a last resort - all other justifications having failed to justify themselves - as liberation. A formidable assertion of military force responsible for the death and mutilation of thousands and thousands of innocent people.
We have brought torture, cluster bombs, depleted uranium, innumerable acts of random murder, misery, degradation and death to the Iraqi people and call it 'bringing freedom and democracy to the Middle East'.
How many people do you have to kill before you qualify to be described as a mass murderer and a war criminal? One hundred thousand? More than enough, I would have thought. Therefore it is just that Bush and Blair be arraigned before the International Criminal Court of Justice. But Bush has been clever. He has not ratified the International Criminal Court of Justice. Therefore if any American soldier or for that matter politician finds himself in the dock Bush has warned that he will send in the marines. But Tony Blair has ratified the Court and is therefore available for prosecution. We can let the Court have his address if they're interested. It is Number 10, Downing Street, London.
(...)
Early in the invasion there was a photograph published on the front page of British newspapers of Tony Blair kissing the cheek of a little Iraqi boy. 'A grateful child,' said the caption. A few days later there was a story and photograph, on an inside page, of another four-year-old boy with no arms. His family had been blown up by a missile. He was the only survivor. 'When do I get my arms back?' he asked. The story was dropped. Well, Tony Blair wasn't holding him in his arms, nor the body of any other mutilated child, nor the body of any bloody corpse. Blood is dirty. It dirties your shirt and tie when you're making a sincere speech on television.
L'invasion de l'Irak était un acte de banditisme, un acte de terrorisme d'État patenté, témoignant d'un absolu mépris pour la notion de droit international. Cette invasion était un engagement militaire arbitraire inspiré par une série de mensonges répétés sans fin et une manipulation flagrante des médias et, partant, du public ; une intervention visant à renforcer le contrôle militaire et économique de l'Amérique sur le Moyen-Orient et se faisant passer – en dernier ressort – toutes les autres justifications n'ayant pas réussi à prouver leur bien-fondé – pour une libération. Une red outable affirmation de la force militaire responsable de la mort et de la mutilation de milliers et de milliers d'innocents.
Nous avons apporté au peuple irakien la torture, les bombes à fragmentation, l'uranium appauvri, d'innombrables tueries commises au hasard, la misère, l'humiliation et la mort et nous appelons cela « apporter la liberté et la démocratie au Moyen-Orient».
Combien de gens vous faut-il tuer avant d'avoir droit au titre de meurtrier de masse et de criminel de guerre ? Cent mille ? Plus qu'assez, serais-je tenté de croire. Il serait donc juste que Bush et Blair soient appelés à comparaître devant la Cour internationale de justice. Mais Bush a été malin. Il n'a pas ratifié la Cour internationale de justice. Donc, si un soldat américain ou, à plus forte raison, un homme politique américain, devait se retrouver au banc des accusés, Bush a prévenu qu'il enverrait les marines. Mais Tony Blair, lui, a ratifié la Cour et peut donc faire l'objet de poursuites.Nous pouvons communiquer son adresse à la Cour si ça l'intéresse. Il habite au 10 Downing Street, Londres.
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Aux premiers jours de l'invasion une photo a été publiée à la une des journaux britanniques ; on y voit Tony Blair embrassant sur la joue un petit garçon irakien. « Un enfant reconnaissant » disait la légende. Quelques jours plus tard on pouvait trouver, en pages intérieures, l'histoire et la photo d'un autre petit garçon de quatre ans qui n'avait plus de bras. Sa famille avait été pulvérisée par un missile. C'était le seul survivant. « Quand est-ce que je retrouverai mes bras ? » demandait-il. L'histoire est passée à la trappe. Eh bien oui, Tony Blair ne le serrait pas contre lui, pas plus qu'il ne serrait dans ses bras le corps d'un autre enfant mutilé, ou le corps d'un cadavre ensanglanté. Le sang, c'est sale. Ça salit votre chemise et votre cravate quand vous parlez avec sincérité devant les caméras de télévision.
«THE Nato war is a bandit action, committed with no serious consideration of the consequences, confused, ill thought, miscalculated, an act of deplorable machismo. Yet, according to opinion polls most British people support this war, believing we may have a moral duty to intervene and the moral authority to do so.
What is moral authority? Where does it come from? How do you achieve it? Who bestows it upon you? How do you persuade others that you possess it? You don't. You don't have to bother. What you have is power. Bombs and power. And that's your moral authority. »